Les dents et la mâchoire : |
|
|
ü
Les deux incisives du milieu se nomment pinces ;
de chaque côté des pinces se trouve les mitoyennes, viennent ensuite
de part et d’autre des mitoyennes, les coins. ü
Les juments n’ont normalement pas de crochets ;
celles qui en ont sont dites bréhaignes. On pensait autrefois qu’elles
étaient stériles. |
Ø
La dentition de lait : ü A la naissance, un poulain n’a que très peu de dents, 16 au
total : les 4 premières incisives et les prémolaires (6 à la mâchoire
supérieure et 6 à la mâchoire inférieure). Les 4 incisives suivantes poussent
entre la 4ème et la 6ème semaine, et les 4 dernières
entre la 6ème et la 9ème semaine. Le poulain possède
donc 24 dents de lait. Ø
La dentition définitive : ü Le remplacement des dents de lait se produit généralement à
cinq ans. Le squelette atteint sa maturité au même âge, le nombre de
dents de lait indique donc l’importance du travail qu’on peut demander au
cheval. Un cheval adulte possède 12 incisives, 4 crochets (canines), qui sont
absentes chez la jument, 12 prémolaires et 12 molaires, soit 40 dents pour un
mâle, et 36 pour une jument. Ø
Les différentes fonctions des dents : ü Les incisives sont des dents aplaties et
tranchantes qui permettent de couper les aliments. A l’état sauvage
notamment, pour pouvoir arracher l’herbe, il est important que l’affrontement
des incisives soit normal, c’est-à-dire que l’arcade incisive de la
mâchoire supérieure doit entrer en contact avec l’arcade incisive de la
mâchoire inférieure. Le mauvais affrontement des incisives rend difficile la
prise des aliments. ü Les canines sont des dents souvent pointus,
mais chez le cheval, elles sont réduites et n’ont aucunes fonctions. ü Les molaires sont des grosses dents qui
permettent de broyer les aliments. Elles sont importantes chez le cheval
parce que ses sécrétions digestives sont incapables de décomposer la cellulose
des végétaux. Elles permettent donc de réduire les aliments en une bouillie
épaisse et ainsi de tirer entièrement profit de la nourriture. |
|
|
|
|
|
Déterminer l’âge en fonction des dents : |
|
|
ü
On peut se servir des dents du
cheval pour déterminer son âge, mais seulement de façon approximative. La
surface d’occlusion des incisives s’use avec l’âge en faisant apparaître des
sections différentes. Cela permet d’estimer l’âge du cheval jusqu’à 18
ans. Ultérieurement, le cheval peut être qualifié "d’âgé". ü
Plus le cheval vieilli, plus les
arcades incisives forment un angle entre elles. A partir
de 10 environ, un sillon dit de Galvayne apparaît en haut du coin
supérieur des incisives. Il s’étend progressivement vers le bas puis s’efface
à partir du haut. |
3 ans 6/7
ans 8/9 ans 12/13ans 15/18 ans 18/20 ans |
|
Ø Dans certain cas, l’âge
est difficile à donner : ü
Le mauvais affrontement des dents : si
la mâchoire supérieure est plus longue que l’inférieur, les incisives
supérieures dépassent, les inférieures en avant. C’est le bec de perroquet
ou brachygnathie inférieure. Si la mâchoire inférieure est plus longue
c’est le bec de perroquet renversé ou brachygnathie supérieure. Dans les 2
cas, le défaut de contact des incisives a évité l’usure des tables. L’âge
est donc impossible à diagnostiquer par le seul examen des dents. ü
Le cheval bégu et le cheval faux
bégu doivent être rajeunis par rapport à l’âge marqué sur les
tables. Le cheval
bégu a un retard dans le rasement de la dent ; le cornet
dentaire externe est plus profond que dans les conditions normales. Le cheval
faux bégu a un retard dans le
nivellement de la dent ; l’émail central va plus profondément
dans la dent que normalement. ü
Les chevaux qui tics à l’appui subissent
une usure anormale des dents, soit sur la table, soit sur la face
antérieure des dents. |
|
|