Méthodes
d’alimentation : |
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Au pré : ü Il
vaut mieux donner la nourriture au cheval dans un timbre ou une mangeoire
fixe parce qu’une fois fini de manger, le cheval joue avec son seau (si vous donnez
la nourriture dans un seau pensez à enlever les anses pour ne pas que le
cheval se blesse). ü Déposer
la nourriture au sol permet au cheval de s’alimenter d’une façon naturelle, comme
s’il broutait, mais cela entraîne un gaspillage notable. De plus, la
nourriture s’éparpillant, le cheval a plus de mal à l’attraper et risque
d’absorber de la terre ou du sable, ce qui peut lui donner des coliques. ü Les
chevaux ayant des problèmes respiratoires doivent vivrent au pré et toujours
être nourris la tête en bas : le mucus est ainsi évacué et ne tombe pas
dans les poumons. Ø
Au box : ü Il
vaut mieux mettre la nourriture du cheval dans une mangeoire fixée au mur, ce
qui empêche le cheval de la renverser comme il peut le faire avec un seau. ü Dans
les box, les seaux sont plus dangereux que dans les prés car le cheval aura
plus tendance à mettre ses pieds dedans, un box étant plus étroit. Il faut
donc penser à les récupérer dès que le cheval a fini de manger. |
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Les principales règles de
l’alimentation : |
Ø
Changez toujours de régime graduellement. Ceci permet à l’appareil
digestif de s’habituer à de nouveaux aliments, fourrages, un nouveau type de
nourriture ou de pâturage. Ø
N’augmentez jamais les rations en vue d’un
travail que le cheval aura à faire. Un déséquilibre entre le travail et
l’alimentation peut entraîner une myoglobinurie ou une lymphangite. Augmentez
donc les rations parce que le cheval a perdu du poids, et non pas parce que
vous prévoyez d’augmenter sa charge de travail. Diminuez la ration avant de
diminuer le travail. Ø
Ne donnez que des aliments de bonne qualité. Ø
Laissez au cheval différents fourrages à manger
tout au long de la journée. L’appareil digestif du cheval est prévu pour fonctionner avec
un apport de nourriture presque continu. Son estomac n’est pas fait pour les
gros repas. Ø
Donnez trois à cinq fois par jour, à la même heure de la
nourriture concentrée en petites quantités. Cela répartit le travail de
l’appareil digestif, et réduit le risque de coliques. Nourrissez le cheval à
intervalles réguliers et non quand cela vous arrange. Ø
Nourrissez toujours selon le poids et non le
volume :
pour un même volume, le poids de deux aliments varie. Ø
Ne dérangez pas un cheval pendant qu’il mange ou
immédiatement après. Le débit sanguin dans les muscles d’un cheval augmente
lorsqu’il fournit un travail ; en conséquences de quoi, celui de
l’appareil digestif diminue, entraînant des troubles de digestion. Un cheval,
s’il est inquiet, peut avaler sa nourriture sans la mâcher, ce qui risque de
lui donner des coliques. Ø
Laissez toujours de l’eau fraîche à la
disposition du cheval. Le foin et les aliments, plus secs que l’herbe, doivent être
mélangés avec l’eau avant d’être digérés. |
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Surveiller le poids de son
cheval : |
Ø
Connaître le poids du cheval est important pour
estimer les effets de son alimentation et les conséquences de l’exercice que
vous lui faites faire (non pas pour fixer ses rations). Vous avez deux méthodes
pour estimer le poids de votre cheval : ü Avec une bascule : donne le poids exact. ü Avec la formule de Crevat :
donne une valeur assez proche de la réalité. Mesurez le tour du poitrail juste
derrière le garrot, au niveau de la neuvième côte et calculez : Poids (en
Kilos) = Tour de poitrail3 (en cm) x 80 |
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