Le langage des oreilles : |
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Attentif, confiant : un cheval en confiance
garde ses oreilles dirigées vers l'avant ou sur les côtés. Si elles restent
pointées, il est attentif. S'il les tourne vers un objet ou une personne, il
reste curieux, à l'écoute. Des oreilles relâchées, légèrement penchées sur le
côté, indiquent un état de détente et de contentement. Si elles sont
quasiment à l'horizontale, c'est que le cheval s'endort. Ø
Abattu, en colère : un cheval abattu a souvent
les oreilles détendues, penchées vers l'arrière. S'il est mécontent, il les
couche. S'il a l'intention d'agresser un importun, il les plaque en arrière
de sa tête. |
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Le flehmen : |
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Ø C'est une
façon pour le cheval de mieux analyser une odeur ou un goût particulier. Les odeurs (et les goûts) sont,
en réalité, constituées de multitudes de petites molécules. Celles ci
transportent un message chimique, qui est perçu par l'organe des sens. Ø En relevant
ainsi la tête et en retroussant sa lèvre supérieure, en même temps qu'il
retient l'air inspiré, l'animal facilite la progression des molécules
odoriférantes vers cet organe, et donc les analyse. |
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Le hennissement : |
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Ø Un vrai
hennissement est un appel audible de très loin. Il est émis bouche ouverte. Le
cheval laisse échapper un son modulé et d’assez longue durée grâce aux
vibrations de ses cordes vocales. Les divers ronflements eux sont émis bouche
fermée avec ou sans vibration des cordes vocales. Dans ce cas, l’air
s’échappe par les naseaux et c’est de là que provient le son. Ø
Les couinements et les « rugissements » expriment le
mécontentement ou la menace ; les ronflements discrets sont des appels
de proximité, ils expriment la satisfaction ou l’excitation. Les renâclements
et les ébrouements dénotent l’inquiétude ou l’impatience. |
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La peur : |
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Ø Le cheval
sauvage est à la merci de prédateurs carnivores. Pour l’aider à en réchapper,
la nature l’a doté de sens aiguisés qui sont toujours en alerte et de longues
jambes qui lui permettent de s’échapper rapidement. Ø A l’état
domestique, il a gardé un fort instinct de conservation et a très souvent
peur de ce qu’il ne connaît pas. |
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La ruade et le cabrer : |
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Ø Bonds de gaietés,
signes d’inconforts ou de mauvaises volontés, la ruade est une défense
impressionnante. En liberté, elle est souvent la manifestation du désir de se
défouler. En selle, pour y résister et ne pas finir par terre, mieux vaut
être un cavalier expérimenté ! Par contre, il ne faut jamais négliger le fait
qu’un cheval qui rue a peut être mal car le dos est souvent siège de douleur. Ø Le cabrer est
essentiellement une défense que le cheval utilise pour combattre ou se défendre lors d’une
agression ou s’il a peur. |
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Tirer au renard : |
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Ø On dit d’un
cheval qu’il tire au renard quand il refuse l’attache en tentant de se
dégager par traction vers l’arrière. Il relève alors la tête violemment et se dresse
sur ses postérieurs en tirant de toutes ses forces sur le point d’attache. Ø Il faut le
détaché très rapidement car il peut se blesser en retombant sur le dos. |
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L’agressivité : |
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L’attitude d’un cheval prêt à passer à l’attaque
est facile à interpréter : il couche les oreilles, fronce les naseaux, découvre les dents
et, éventuellement, essaie d’impressionner son adversaire avec des forts
coups de tête et d’antérieurs avant de frapper. Ø
Les chevaux véritablement agressifs sont rares mais un cheval qui
a été maltraité peut, par méfiance, devenir agressif avec l’homme. |
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